Du tac au tac avec... Nina Métayer

Pourquoi êtes-vous devenue pâtissière ?

C’est un peu un hasard. C’est la passion, la passion par l’excellence, qui m’a donné envie de faire ce métier. On a envie que les gens soient heureux.

 

Quel autre métier auriez-vous fait ?

Si je n’avais pas rencontré la boulangerie et la pâtisserie, j’aurais été en panique. Peut-être que j’aurais exercé un métier à l’international, je suis partie au Mexique à 16 ans… J’aurais sûrement été dans l’artisanat, j’ai besoin de faire quelque chose de mes mains.

 

Votre cursus ?

J’ai suivi un bac littéraire à La Rochelle puis j’ai été à l’école Ferrandi. Chez moi, c’était important de manger des bons produits, j’ai été élevée pour les bonnes choses. C’est la rencontre avec les artisans qui m’a fait aimer l’envie de bien faire, notamment auprès de Denis Baron chez Paillat, à La Rochelle, qui m’a donné envie de faire du pain, avec qui j’ai suivi un CAP boulangerie, et Camille Lesecq, qui m’a fait aimer la pâtisserie.

 

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Votre ingrédient préféré ?

La fleur de sel de l’île de Ré.

 

Votre maleleine de Proust ? 

Je suis assez gourmande. Là, maintenant, je dirais la crêpe beurre-sucre.

 

Votre meilleur souvenir ?

Quand j’ai rencontré Christophe Felder au salon du chocolat. C’était ma première rencontre avec un chef pâtissier que j’admire. C’est lui qui m’a dit : “fonce”. Il m’a dit deux ou trois phrases, qui me sont restées en tête. Une rencontre de deux minutes qui a changé beaucoup de choses.

 

Qu’est-ce que vous aimez le plus dans votre métier ?

L’excellence. Toute la chaîne du produit, de l’agriculteur à nous, artisans, en passant par celui qui l'achemine. On va le sublimer tout en le respectant. Sans oublier les fonctions support qui font en sorte que les produits arrivent jusqu’à l’assiette. L’excellence, c’est dans tous les détails.

 

Votre film préféré ?

Je n’ai pas vu de film depuis longtemps… un film que j’aimerais revoir avec mes enfants, c’est E.T., l'extra-terrestre. 

 

Combien d’heures de sommeil ?

Je me couche à 20 h 30, en même temps que mes enfants, et je me lève à 3 heures. 

 

Un conseil ?

Ce métier est incroyable, tout le monde peut réussir. C’est le travail et le courage qui font qu’on peut atteindre le succès.